partie 2 : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=a_VfShwopA4
Daniel ouvre son coeur, il est vrai et authentique, drôle et plein de bon sens, toujours à penser aux autres avant lui, leçon d'humanisme que beaucoup n'ont pas, certains devraient prendre exemple sur lui, je l'aime aussi pour ça et comme ça.....
« Quand mon père est revenu d'Algérie, il a demandé Pau, et nous sommes venus vivre avec lui, se souvient Guy, frère de Daniel, aujourd'hui retraité à Anglet. Nous avons d'abord habité chemin du Loup, avant de déménager à Billère ». Après avoir été pensionnaire à Hasparrens puis à Dax, Daniel Balavoine intègre l'Immaculée conception en 1967.
Pau, pour Daniel Balavoine, c'est aussi la ville des premières amours. Dans son premier album, il évoquera l'une d'entre elle sur la chanson « La première fille de ma vie ». « « La boulangère au coeur sourire » était une Paloise », confie Guy. Côté scolarité, il montre un goût prononcé pour la littérature. Mais aussi une facilité à prendre la parole et participe activement au mouvement étudiant de 1968.
Au cours de sa carrière, Daniel Balavoine reviendra surtout sur la côte basque, à Biarritz où il avait un appartement. Rarement en Béarn, si ce n'est pour rendre visite à Guy qui a habité à Sévignacq-Meyracq. Il retourne néanmoins sur les traces de sa jeunesse à Pau en 1980 à l'occasion d'un reportage pour la télévision.
Au sommet de sa gloire, en 1984, il viendra en concert à la Foire expo. Un moment fort en émotions : « Il y avait son père, son oncle tous ses copains », se rappelle Guy, qui termine par cette anecdote : « Même quand il a emménagé sur Paris, à Colombes, il a toujours voulu garder sa voiture immatriculée 64. Cette région lui tenait à coeur ».
Je me présente, je m'appelle Henri... ». Qui n'a pas fredonné un jour les paroles du « Chanteur », la chanson qui a lancé définitivement Daniel Balavoine sur la voie du succès en 1978 ? Nul doute qu'elle sera diffusée en boucle en ce 14 janvier
Un peu plus loin dans la chanson, il explique que s'il chante, c'est « pour faire danser dans les soirées de Monsieur Durand ». Il se trouve que ce Monsieur Durand existe bel est bien. Il s'appelle Louis Durand. Ancien patron de la discothèque « Le paradis » au Foirail (qui s'appelle « L'esprit » aujourd'hui), il habite à Lee. Et en effet en 1970, alors qu'il organisait des soirées sur Pau, il a fait jouer à plusieurs reprises l'orchestre dans lequel chantait Daniel Balavoine. C'était la grande époque des bals du samedi soir. Louis Durand, tenait le dancing « La cabane aux bambous » à Arudy. « Chaque semaine dès 21 heures, il y avait la queue devant la porte se souvient-il. Je faisais venir les gens en bus de Pau, Oloron, Orthez. On terminait vers 2 heures du matin. Et après avoir nettoyé et rangé le matériel, on cassait la croûte. »
En 1978 Daniel est au sommet de sa gloire avec "le chanteur" mais alors que le morceau devenait un tube Louis Durand a mis du temps à comprendre que Daniel Balavoine parlait de lui : « Je n'avais pas réalisé ! Ce sont des collègues un jour qui m'ont dit : « Mais ce Monsieur Durand. c'est toi ! ».