« Les enfants du Levant »
opéra d'Isabelle Aboulker
avec les élèves de l'Académie de la Réunion
L'île du Levant, un bien joli nom pour l'enfer... Au XIXe siècle, des enfants « encombrants » vont peupler ce bagne, endurer la faim, les coups, le travail forcé, l'étreinte abjecte de la peur. Ils vont connaître la cruauté, le dénuement, le désespoir mais aussi, sous l'ombre lourde de la mort omniprésente, l'entraide et la révolte.
Beaucoup ne survivront pas. Ils s'appelaient Devillaz, Grüner, Roncelin... Ils étaient des enfants...
100 enfants sur scène dansent, chantent et évoquent le destin broyé de centaines de gosses envoyés, au milieu du XIXe siècle, dans un bagne.
Initié et réalisé par Lydie GERAUD et Thierry BOYER
Mise en scène et interprétation Jocelyne LAVIELLE
Musique Isabelle ABOULKER
Livret Christian EYMERY, d'après le roman de Claude GRITTI
Direction du chœur Lydie GERAUD
Chorégraphe Véronique ASENCIO
Chant Martine RAHYR et Thierry BOYER
Piano Lauriane RIGHI
Saxophones Gilles RAYMOND
Préparation vocale Anne Gaëlle BADUEL
Création lumières Dominique BENVENUTI
Régisseur son Cédric CORRIERI
Acteurs, chanteurs, danseurs100 enfants de 8 à 14 ans de La Réunion
Ecole René Manglou: Béatrice PARVEDY et Laurence FOUDRIN
Ecole Bancouliers: Lucie FONTAINE
Ecole Jean Monet: Nicole ATGER
----------------------------------------------------------------------------------------------------
« ces artistes ont fait preuve d'un grand professionnalisme emplissant le théâtre d'une grande émotion. Un opéra à ne manque sous aucun prétexte, d'autant qu'il repose sur des faits historiques méconnus du public » Le JIR
« 100 enfants martèlent le sol de la scène dans le noir, la tension monte, une vague d'enfants avance, inexorablement, vers son destin avant d'être arrêtée par des flashes violents... Pris au piège comme des animaux surpris par les phares d'une voiture... Leur vie va basculer. Dans l'horreur. Pas d'issue... Un silence total, envahit l'espace pour une heure trente d'émotion pure. Les visages se figent, les larmes coulent, la tension est palpable.... Les enfants sont époustouflants de vérité ; ils se dressent sur la scène, beaux, criants de vérité. Le public est saisi. Les tableaux s'enchaînent à un rythme ne laissant aucun répit : textes d'une grande violence, danses, chants. Spectacle complet, au visuel extrêmement juste. »
On n'oubliera jamais l'émotion qui jaillit lors du chant final. Il est des regards qui ne trompent pas » . TéléMag
L'aventure se poursuit et ils viennent à votre rencontre.
Hommage aux enfants morts au bagne D'Ilet à Guillaume dans les hauts de St Denis de la Réunion
Roman historique: Graine de Bagnard de Pascal MOIGNOUX